Kees s'est mis à travailler à l'âge de 17 ans chez un producteur d'aliments pour bétail et a toujours élevé des veaux pour son propre plaisir. Peter’s Farm incarne toutes ses idées en termes d'élevage des veaux. Nous sommes la première génération à adopter le système mais la seconde génération s'y prépare déjà. Notre deuxième fils Renco nous aide entre autres pendant la première phase de développement des veaux.
Nous voulons transmettre la vision de Peter’s Farm en matière de bien-être animal. C'est notre manière de montrer que nous nous sentons responsables du monde qui nous entoure. On peut dire que c'est une forme d'intendance ; nous prenons soin de ce que nous laissons derrière nous. Nous avons organisé de très nombreuses journées portes ouvertes. Je pense que nous avons à ce jour accueilli environ 3 000 personnes, dont notamment des visiteurs prestigieux comme des cheikhs du Moyen Orient et l'ancien ministre chargé de l'Agriculture, Piet Veerman.
Personnellement, je trouve qu'on sous-estime la profession d'exploitant agricole. Quand vous voyez toutes les réglementations auxquelles nous devons nous conformer, on est en fait plus des comptables que des agriculteurs. Des contrôles sont effectués en permanence sur tous les aspects de la gestion de notre entreprise. L'université de Wageningen a mené une enquête sur le bien-être animal dans notre exploitation. Ce dont nous sommes fiers, c'est l'installation que nous avons conçue pour le tri du fumier des veaux. Elle contribue à la durabilité de notre élevage de veaux. Espérons qu'à l'avenir davantage d'exploitations Peter’s Farm pourront profiter de cette innovation. Ça renforcera encore plus le système Peter’s Farm.
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